citation et dicton


JUSTE POUR RIRE
DICTONS DU MERCREDI 8 JANVIER
Les policiers m'ont arrêté pour un contrôle d'identité sur la route.
L'un des policiers me dit :
- Papiers.
Je lui répond :
- Ciseaux !
Yes, j’ai gagné !!!
Temps de Saint-Lucien, temps de chien
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Au jour de Sainte-Gudule, le jour croît, mais le froid ne recule

14 juillet 2008

Un vent à décorner les boeufs


Expression
"Un vent à décorner les boeufs"

Signification
Un vent très violent.

Origine 
Pour qu'il soit capable d'arracher les cornes de bovins, il faudrait que le vent soit extrêmement fort et emporte aussi les tuiles de toit et les antennes satellite.

L'image est donc claire, mais selon Météo France, personne ne s'est jamais plaint de s'être pris une corne dans la figure un jour de tempête.
Comment une telle image a donc t'elle pu germer dans l'esprit de ceux qui l'ont inventée ?

La seule explication plausible qui court les champs est la suivante :
Lorsqu'ils sont parqués en stabulation libre dans une étable, les bovins sont susceptibles de se blesser mutuellement avec leurs cornes et d'être gênés pour accéder à leur nourriture. Pour leur éviter ça, il faut donc les écorner (*).
 

Mais cette opération, qui se pratique alors que les animaux sont en liberté dans les champs, provoque des saignements qui attirent les mouches et autres insectes en grandes quantités, ce qui n'est pas très recommandé pour les plaies.
 

C'est pourquoi les paysans futés, profitant du fait que les mouches préfèrent faire une belote au chaud chez elles les jours de grand vent, pratiquent l'opération à ces moments-là, permettant ainsi à la plaie de sécher et cicatriser bien plus facilement.

Limpide, non ?
 

Mais alors que répondre lorsqu'un paysan vous assure à juste titre que l'écornage des boeufs pour la stabulation libre ne se pratique que depuis le milieu du 20e siècle et qu'on sait que l'expression est attestée depuis le 19e ?
 

Eh bien il suffit de lui rétorquer que, même hors besoins liés à l'étable, l'écornage des animaux se pratique au moins depuis le 12e siècle (date d'apparition du mot) et que, par conséquent, on peut imaginer que les paysans ont eu, depuis ce temps, largement le temps de constater l'influence du vent sur la présence des mouches et la cicatrisation des plaies.

(*) Il existe pourtant des voix qui s'élèvent contre cette mutilation des animaux qu'ils considèrent comme inutile car il existerait des élevages où des bovins à cornes sont en stabulation libre sans aucune gêne.

Compléments
On dit aussi "un vent à décorner les cocus", autres bêtes à cornes, mais cela dépend des régions et du type des animaux élevés.


www.expressio.fr

4 commentaires:

Yves a dit…

14 juillet 2008 -
Un vent à décorner les boeufs Ohhh, la vache ;-)))

ZesteDeCitron a dit…

14 juillet 2008 -
Je ne la connaissais pas celle là ... merci pour cette info =) ...

Marco a dit…

17 juillet 2008 -
Je connaissais Mais j'imagine les variantes régionales... et temporelles :)

Oh là là dis donc, il fait un vent à déco'ner les gnous !
Saclebleu de saclebleu ! Il fait un vent à décolner les honolables yacks !
How how how, vent souffler à décorner bisons, hugh !
Groumpf, gnark bwar Tricératops!

Fernand a dit…

11 août 2010 -
Explication de l'expression: Un vent pour décorner
les boeufs: La technique du décornage des boeufs avec la cautérisation qui
l'accompagne, produisait une senteur nauséabonde
que le vent dispersait.