Expression
"Connaître quelqu'un bibliquement", "Connaître bibliquement une personne"
Signification
Avoir des relations sexuelles avec cette personne.
"Connaître quelqu'un bibliquement", "Connaître bibliquement une personne"
Signification
Avoir des relations sexuelles avec cette personne.
Origine
Voilà une expression au sens apparemment étrange.
La Bible (puisque 'bibliquement' veut bien dire "tel que décrit par la Bible") n'a pas pour réputation d'être un équivalent du Kama-Sutra. Ça se saurait, et le nombre de lecteurs exploserait !
Alors comment un verbe banal comme 'connaître' peut-il produire un tel sens ?
Il se trouve que dans la Bible, dans le livre de la Genèse au chapitre 4, pour être un peu plus précis, on trouve une phrase qui, traduite en bon français, s'écrit généralement comme suit : "Adam connut Ève, sa femme ; elle conçut, et enfanta Caïn et elle dit : J'ai formé un homme avec l'aide de l'Éternel".
Là, le doute n'est pas permis : comme le fameux coup de la vierge qui enfante ne viendra que beaucoup plus tard et même si l'Éternel a un peu aidé, dans cette phrase, 'connaître' est bien un euphémisme pour "forniquer avec".
Ce qui suffit à expliquer le sens de notre expression. Et à confirmer que l'hésitation à appeler un chat un chat (et ne parlons même pas d'une chatte !) existe depuis bien longtemps.
La Bible (puisque 'bibliquement' veut bien dire "tel que décrit par la Bible") n'a pas pour réputation d'être un équivalent du Kama-Sutra. Ça se saurait, et le nombre de lecteurs exploserait !
Alors comment un verbe banal comme 'connaître' peut-il produire un tel sens ?
Il se trouve que dans la Bible, dans le livre de la Genèse au chapitre 4, pour être un peu plus précis, on trouve une phrase qui, traduite en bon français, s'écrit généralement comme suit : "Adam connut Ève, sa femme ; elle conçut, et enfanta Caïn et elle dit : J'ai formé un homme avec l'aide de l'Éternel".
Là, le doute n'est pas permis : comme le fameux coup de la vierge qui enfante ne viendra que beaucoup plus tard et même si l'Éternel a un peu aidé, dans cette phrase, 'connaître' est bien un euphémisme pour "forniquer avec".
Ce qui suffit à expliquer le sens de notre expression. Et à confirmer que l'hésitation à appeler un chat un chat (et ne parlons même pas d'une chatte !) existe depuis bien longtemps.
Source
Etrangement, en citant cette expression à mon entourage peu de personne la connaissait. Je ne pensais pas.
Pour le coup, je ne sais pas dans quel contexte je l'ai découverte mais cela fait pourtant bien longtemps.
1 commentaire:
Je n'oserais plus jamais dire: "elle aime ça, je la connais" :-)
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