citation et dicton


JUSTE POUR RIRE
DICTONS DU MERCREDI 8 JANVIER
Les policiers m'ont arrêté pour un contrôle d'identité sur la route.
L'un des policiers me dit :
- Papiers.
Je lui répond :
- Ciseaux !
Yes, j’ai gagné !!!
Temps de Saint-Lucien, temps de chien
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Au jour de Sainte-Gudule, le jour croît, mais le froid ne recule

13 novembre 2008

Un peu de définition et de détails sur le nom de rue, boulevard, avenue...

Le saviez-vous : un nom de rue s'appelle un odonyme.

Précisions :

Un odonyme, que l'on peut trouver parfois écrit hodonyme, est un nom de lieu qui se réfère à une voie de communication.

L'étude des odonymes s'inscrit dans le domaine de la toponymie qui étudie plus largement les noms de lieux en géographie. C'est le CNIG (Conseil National de l'Information Géographique) qui détermine les odonymes. 

Un odonyme peut aussi bien être le nom d'une rue, d'une route, d'une place, d'un chemin, etc. Le terme odonyme vient du grec hodos (« la route »), adossé à la racine « -nymie » que l'on retrouve par exemple dans « anthroponymie » (l'étude des noms de personnes, noms de famille et prénoms), ou domonymie, étude des noms donnés aux maisons.

Au même titre qu'un pays, une ville se veut le porte drapeau de certaines valeurs. Le fait est que ce sentiment se traduit dans le nom des rues et des places parce que l'attribution des noms est le privilège des municipalités. Chaque ville défend, par ses plaques, l'image qu'elle donne d'elle-même et la plupart du temps ses habitants soutiennent cette image. Une ville religieuse mettra en avant ses lieux saints et les piliers de la religion qu'elle accueille, « rue du mausolée » ou « place de la miséricorde ». Une ville qui se veut à l'avant-garde de l'urbanisme choisira ses noms parmi les grands architectes. De même Paris est la ville où le nombre de rues portant le nom d'un soldat (surtout des officiers) est le plus important au monde (juste devant Londres) : cela illustre le passé combatif et courageux de la cité.

Selon les pays, la volonté politique exprime des images différentes. En Angleterre, l'accent est mis sur l'Empire britannique. En France, la plupart des villes arborent une rue de la République, souvent issue des percées Haussmanniennes du XIXe siècle. Aux États-Unis, on met l'accent sur l'Acte d'indépendance. En Allemagne ce sont les philosophes et les compositeurs, en Italie les artisans de l'unification.

Histoire des odonymes en France :

Les historiens donnent cinq époques où l'on peut observer une typologie similaire sur tout le territoire.
  • Le Moyen Âge : les dénominations répondent à une logique fonctionnelle. Le nom de la voie est celui du lieu qu'elle dessert, ce lieu étant religieux ou civil :
→ « place de l'Église », « place du Marché » ;
  • XVIIe et XVIIIe siècles : rupture avec le Moyen Âge et la dénomination fonctionnelle. Les voies portent alors le nom des Grands du royaume (ce procédé aurait été inspiré par Sully) :
→ « place Louis-le-Grand », « rue de Condé » ;
  • Révolution française : la débaptisation est courante, les instances révolutionnaires ne changeant pas seulement les noms des rues mais aussi des villes :
→ Les « rue de l'Égalité », « place de la Nation » apparaissent dans la plupart des cités ;
  • L'Empire : déjà sous le Directoire, la débaptisation s'essouffle. Sous l'Empire le phénomène s'inverse et les « rue Saint-Antoine » ou « rue de l'Église » sont réintroduites. C'est aussi l'époque de l'apparition des noms de généraux et de victoires militaires dans les villes françaises : « rue de Wagram », « rue Ney » ;
  • XXe siècle : c'est l'éclectisme. Les courants principaux sont les personnages célèbres majoritairement masculins, les régions géographiques et les pays (« rue de Colmar », « avenue du Japon », etc.) et enfin les références à la nature (« allée des Roses », « rue des Alouettes », etc.).


Source : Wikipédia

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